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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 11:11

Le système financier international est en déroute.
Déclenché, mais non pas causée, par l'effondrement du marchier immobilier à haut risque (subprime) et par la fin du portage sur le Yen au Japon
 ( yen carry trade : pratique consistant à emprunter dans une devise à faible taux d'intérêt comme le yen, pour acheter une monnaie avec un fort taux d'iintérêt; imaginez la spéculation sur le marchés des changes..! avec plus de 3200 milliards de dollars échangés chaque jour, selon la dernière étude de la Banque des réglements internationaux BRI, le marché des changes est le premier marché financier du monde. ses volumes sont gigantesques.
En réalité, le marché des devises est au centre d'une incroyable spéculation. Seulement 5% du volume journalier provient d'entreprises ou le gouvernements qui achètent ou vendent des produits et services dans un pays étranger, le reste, soit l'énorme majorité des échanges, relève de la recherche de plus-values. Ce marché de gré à gré est animés par les banques via des plates-formes comme EBS ou Reuters Dealing, mais aussi par des courtiers et de Fonds, spéculatifs ou non.)

 La chute du "chateau de cartes des instruments financiers créatifs" comme Alan Greenspan désignait ces montages de produits dérivés, se produit devant nos yeux avec quelques vélléïtés de réactions.

La frénésie des rachats à effet de levier par les Fonds-spéculatifs et à capital privé ( hedge funds et private equity funds) s'étant transformée en raids prédateurs de plus en plus sauvage, les banques d'affaires qui ont financé ces rachats se retrouvent aujourd'hui assises sur des montagnes de créances sans valeur.

D'autres institutions américaines de crédit hypothécaires feront faillite, d'autres banques sombreront dans le maelström de la crise du crédit ( une très grande banque d'affaire risque d'être annoncée très prochainement en faillite..)

Le mythe suivant lequel les banques centrales disposent de moyens illimités pour réguler les liquidités et éviter un karch part en fumée, car elles se trouvent elles-mêmes à voguer entre :

-  combattre l'inflation en recourant à des taux élevés pour juguler d'urgence la hausse du prix des produits alimentaires, des matières premières et du pétrole, qui mène à la création de nouvelles bulles spéculatives (condamnées à éclater comme celle de l'immobilier)

- faire face à une crise de liquidités, déclenchée par l'assèchment des marchés subissant de plein fouet un effet de levier inversé.

Si les banques centrales persistent à vouloir empêcher une réaction en chaine par injection de centaines de milliards comme elles viennent de le faire en août, le monde se dirigera vers une crise hyper-inflationniste semblable à celle de de l'Allemagne en 1923, sauf que cette fois-ci, au lieu de se limiter à un seul pays, cette crise s'étendra à l'échelle du monde.


A l'intérieur de cette logique, aucune issue ne permet de sortir du dilemme :
 le système est mort

Des conséquences non négligeables menacent la population mondiale. Si les pays ne disposent plus des moyens leur permettant d'assurer leur propre fonctionnement, nos sociétés risquent de sombrer.
"Le modèle" de la mondailisation est "totalement" en faillite, (tout comme le modèle communiste le fut dans les années 1989/91.

Tous les concepts qui y sont associés, comme la politique de "délocalisation" (destruction des emplois qualifiés au bénéfice des pays à faible coût de main-d'oeuvre), la "société de l'actionnaire", "l'argent qui crée l'argent" la production à 'flux tendu" et l'évaluation des  performances  (benchmarking), sont rejetés. L'effondrement des infrastructures dans les pays du G7 est le meilleur indicateur du naufrage de l'économie de marché dérégulée.

Une réorganisation en profondeur du système financier international est inévitable. Alors qu'en 1991,  l'URSS disparaissait les néo-conservateurs aux commandes du gouvernement de BUSH père décidèrent de    transformer la République américaine en un empire; suivant en cela les politiques préconisées par le projet       " pour un nouveau siècle américain"
.
Cette doctrine du "droit du plus fort" reposait sur l'idée que l'on ne pouvait tolérer qu'une nation ou un groupe de nations puisse constituer une menace potentielle envers la position dominante des Etats-Unis dans les domaines politiques, économiques ou militaire, a été mise en pratique par l'adminstration BUSH/CHENEY

Afin de corriger les errements économiques engendrés par ces changements, surtout depuis de démembrement du système de parités fixes en 1971 par le président Richard NIXON qui a conduit à la mondialisation destructice et au capitalisme prédateur actuel,
- il n'est que temps de mettre en faillite le système financier existant

- Les produits financiers hyper-spéculatifs, tels que les "produits dérivés" doivent être mis hors jeu par des accords de gouvernements.

- Un système de parités fixes accepté et mis en place.

-une vaste réorganisation de la dette doit être entreprise, certaines dettes devant être rééchelonnées ou annulées.

De nouvelles lignes de crédit ouvertes grâces au crédit productif public, rendant ainsi possible les emploi qualifiés grâce à des investissements dans un renouveau des infrastructures et des technologies.

-

 

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commentaires

N
Il faudrait demander conseil à Poutine (voir l'article suivant)
R
<br /> <br /> les US ont mis la pagaye dans le monde entier tant sur le plan économique que politique...c'est le désordre absolu hélas..! quant à Poutine (nous ne sommes plus au temps de l'URSS) que trop<br /> d'hommes politques (y compris peut-être vous?) c'est une injustice de le considérer comme un mafieux. allez en Russie pour comprendre comment il est perçu de la polpulation...!<br /> <br /> <br /> <br />