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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 18:16

Lorsque; le 3 janvier 1973, les Pompidou/Giscard et Cie ont modiié les statuts de la Banque de France et ont interdit au pays (c'est-à-dire au Trésor public) de s'endetter aurpès de sa Banque centrale, d'aucuns disent qu'ils ignoraient ce qu'ils faisaient, que ce n'était pas un acte de malveillance.

 

Cette explication est intenable, lorsqu'on sait que de tels personnages fréquentent des cercles chapeautés par l'exécutif des banques internationales, (Pompidou ayant été directeur de la banque Rothschild), ce qui, soit dit en passant, est en opposition radicale avec la recherche du bien commun de la nation.

 

Par contre les marionnettistes eux savaient ce qu'ils imposaient: le carcan des intérêts futurs de la dette

nationale !

(dans les poches des grandes banques internationales)

 

Après la loi de 1973 pour la France,nos politiciens internationalistes ont décidé de répliquer à l'échelle européenne.

Le 7 février 1992, les européens ont abandonné le droit régalien de l'Etat à créer de la monnaie.

L'article 104 du Traité de Maastricht transposé dans la loi française du 4 août 1993, interdit aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre entreprise publique.

 

La victoire des banquiers internationaux est complète: car cette fois, ils n'encourent pas le risque qu'une loi vienne contrevenir à leur dessein. En effet, un texte de droit primaire de l'Union européenne représente un choix pratiquement irréversible. Un traité ne pouvant être modifié qu'à l'unanimité des Etats membres, une telle clause, une fois adoptée, est presque inamovible.

 

(Dans l'un de ses ouvrages, Vladimir Boukovsky souligne : L'Union européenne, une nouvelle URSS?

L'auteur, bien renseigné, affirmait cette vérité :

Les mêmes forces qui ont construit ce monstre bureaucratique que l'URSS a été pendant soixante dix ans (..) sont toujours à l'oeuvre en Europe, et elles conduisent à sa renaissance sous forme de l'Union européenne).

Cet ancien dissident soviétique, affirmait que des forces (financières) favorables au communisme étaient aux commandes de l'Europe actuelle.

 

Il n'est pas étonnant que les eurocrates de droite, de gauche, du centre et des Verts, militent pour la disparition de l'Etat-nation. D'une manière générale, ceux qui contribuent à cette Europe ploutocrate sont, qu'ils le veuillent ou non, favorables à la fin de l'Etat-nation. Ils représentent le même scénario que les fondateurs de l'URSS.

 

Pas étonnant non plus que les bailleurs de fonds à l'origine de la révolution bolchévique de 1917 soient ces mêmes groupes bancaires que l'on retrouve derrière le projet européen.

 

Entre l'Union européenne et l'URSS, explique Vladimir Boukovsky, "il existe des convergences et des similitudes très profondes". Par cette Europe, les eurocrates s'apprêtent maintenant  (sans doute inconsciemment pour l'immense majorité) à ruiner la classe moyenne avec l'euro, et renvoyer l'Allemagne dans les cordes russes, autrement dit : consolider l'axe Berlin-Moscou.

 

Bernard Connelly économiste formé à Oxford a travaillé dix-sept ans dans les immeubles de l'administration à Bruxelles où il a participé silencieusement à la mise en place de la monnaie unique. Fonctionnaire, il a même dirigé pendant six ans la petite équipe chargée du suivi du Système monétaire européen

 

En 1996 sa conclusion (qui devrait faire la une des journaux actuels) est sans appel : la monnaie unique est le coeur pourri de l'Europe, elle est préparée de telle façon qu'elle risque de conduire à un violent conflit franco-allemand.

 

Dès la publication de son livre et de bonnes feuilles dans le Time au début du mois de septembre 1995, Bernard Connelly a été "viré" par la Commission européenne. Le président de la Commission, Jacques Santer, avait estimé qu'un fonctionnaire qui méprisait l'Europe n'avait pas sa place dans l'institution communautaire. Le licenciement était également justifié par le fait que Connelly avait utilisé des informations confidentielles.

 

Dans ses commentaires (cf : La salle guerre de la monnaie européenne, Albin Michel)

Bernard Connelly fustigeait les hauts fonctionnaire français, abominables énarques, et soignait tout particulièrement l'ancien directeur du Trésor, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France manifestement sa bête noire (devenu président de la BCE)

 

Le 14 décembre 2010, le journal allemand Süddeutshe Zeitung révélait que la direction de la BCE avait demandé à être renflouée de toute urgence par les banques nationales. Raison invoquée ; se prémunir contre des pertes générées par le rachat d'obligations grecques, irlandaises et portugaises. (Cela prouve la gravité de la crise de dette dans la zone euro).

 

 Explication de cet appel au secours : depuis 2008, la BCE absorbe des actifs toxiques des banques. Plus depuis 2009 elle ingère aussi des obligations des pays menacés par les marchés, si bien qu'avec son capital de 5 milliards d'euros la BCE ne fait plus le poids.

Finalement le 16 décembre 2010, la BCE a décidé de doubler son capital en se recapitalisant de cinq milliards d'euros. Cela signifie clairement que les eurocrates détruisent la valeur d'achat de l'euro en achetant des dettes qui ne valent déjà plus rien..!

 

(qui plus est comment augmente-t-on le capital de la BCE ? eh bien ce sont les Etats-membres de l'Union européenne et de la zone euro qui vont aller s'endetter sur les marchés..!).

 

 

 

 

 

 

 

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