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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 10:07

Un article de Bernard Grasseau
paru dans le bimestriel N° 2 avril-mai 1991

Le passé justifie-t-il le présent ?
Rien n'est moins certain. Il semble pourtant l'expliquer, et même le dépasser, si l'on en croit
Jacques de Brochard
Son livre, "Le mirage du futur", vient d'être édité au Brésil en attendant d'être traduit dans plusieurs langues et de revenir, espérons-le, dans le pays d'origine de l'auteur.


Deux thèses, deux "clubs". Deux conceptions différentes du mondialisme.
Un tenant du mondialisme unique, et un second qui prévoit un autre équilibre, le découpage de la planète en quatre zones distinctes.

Ce sont ceux de ce dernier ordre qui, selon Jacques de Brochard, l'emporterait aujourd'hui. Ce serait la programmation de leur plan qui serait à l'origine des grands événements de ces dernières années et de ces derniers mois.

"Curieusement, tous les pouvoirs politiques, économiques, militaires et religieux se sont mis en mouvement. Animés peut-être par une même cause, ils semblent se diriger vers le même point.
A l'aube de la nouvelle décennie, tous accélèrent l'allure.
Mais pour aller où ? étrange, non ?"

Préambule ? sans doute !
Mais la machine est en route depuis longtemps déjà - (peut-être depuis 1982, lors de la prise de position mexicaine sur le remboursement de sa dette )- et ce n'est pas la juxtaposition d'événements incontrôlables qui la dirigent, mais la volonté des hommes.
D'une poignée d'hommes, ou d'initiés.

D'autres l'ont conçue, avant eux, comme le souligne l'auteur dans une longue évocation qui , à travers le passé, tente de comprendre le présent pour introduire l'avenir.

La démarche est osée. Suffisamment pour avoir effrayé la majorité des éditeurs français qui n'ont pas encore osé publier l'ouvrage, se retranchant derrière des explications peu convaincantes.
Ce sera donc en portugais que sortira l'oeuvre qui, le rappelle l'auteur, n'est pas le reflet d'une vision, mais le fruit d'une longue recherche et d'un rapprochement de faits d'apparence bien distinctes. D'apparence seulement....

Un fait est acquis. Deux années avant la libéralisation politique des pays satellites de l'URSS, avant la réunification des Allemagnes, trois ans avant l'explosion du conflit dans le Golfe, la  reprise en main par la Russie des pays contestataires de l'URSS, la fin de l'appartheid, les conflits du Golfe et demain du règlement des "différents" au Proche Orient...Jacques de Brochard annonçait devant nous ces différents événements.
Avec pour leur mise en place un timing précis.
En 1993, tout devait être achevé. Un plan étant lancé, rien ne devait pouvoir l'entraver.

Passons outre les références à l'Histoire, les résonances religieuses, sociales, politiques, économiques, et monétaires de l'oeuvre. Elles ne sont dénuées pas dénuées d'intérêt, et justifieraient à elles seules, sa lecture.
Mais nous concernent plus que tout, aujourd'hui, les réelles conclusions de l'auteur...

"Quarante années plus tard (Ndlr .-après Yalta ), les conditions ne sont plus les mêmes. Il ne faut plus construire le monde, il faut le réparer, le restaurer, l'aménager..Ce qui est moins facile que créer.

Aussi le plan unique doit-il se dérouler en deux temps.
Le premier redessine le panorama politico-militaire en quatre zones. Les peuples peuvent croire en une miraculeuse libération et n'adhèrent que mieux à ce regroupement. Washington, Bruxelles, Moscou, Tokyo, sont promues capitale du monde.On crée le merveilleux. C'est le tout premier acte.

Le dernier acte s'esquisse par touches successives, délicates, subtiles. Mais sa finalité n'est que monétaire.
A Bretton Wood, il avait été convenu que le dollar perdrait de sa suprématie, à mesure que les économies mondiales se relèveraient de leurs cendres.

Par facilité, il n'en fut rien. Tous préféraient se taire, plutôt que de payer les prix de l'effort. Le dollar devait assumer à lui seul la paix dans le monde, assurer la protection des amants de la liberté, diffuser le savoir, assister les économies déficientes, de tous ceux qui faisaient des choix malheureux.

Ne pouvant tout supporter, les attaques et les contradictions, l'amour et la haine, le dollar tombe malade.
Il est victime de son succès ou des manipulations mondialistes des clubs et des instituts financiers mondiaux.

Pour le moment, tous doivent faire semblant de le soutenir, de rembourser la dette ou les intérêts...Tous jugent ce recul nécessaire, le temps de mettre en place une stratégie dont personne ne veut ouvertement endosser la paternité. Malgré tout, le premier acte se déroule presque sans incidence. Mais son existence ne se justifie que par rapport au second.

Osons imaginer le scénario du dernier acte, celui de l'incroyable...dès que les quatre maisons communes politiques seront construites, poursuit Jacques de Brochard, alors seulement tout sera prêt...L'écu se met progressivement en place, le rouble devient peu à peu convertible, le yen et le dollar s'affirment dans leurs zones respectives.

Les quatre zones monétaires sont calquées, comme par  le  plus heureux des hasards sur les quatre maisons politico-militaires. Comme en 1945. Cette fois, le décor est exclusivement financier. Le rêve n'est pas miracle.
Il s'agissait bien d'un plan réfléchi, délibéré,exécuté"

Poursuivons le schéma de l'auteur qui envisage l'avenir.
 "Dès lors que tout est en place, les banques reçoivent l'ordre de ne plus soutenir le dollar. Il baisse. Les débiteurs sont euphoriques : la dette se gomme d'elle même. Tous applaudissent, même si les banquiers, les financiers,les boursiers,tous ceux qui possèdent restent un instant pantois..
;L'ampleur à la baisse de l'unique devise internationale est sans précédent.Tous vendent, mais il n'y a plus d'acheteurs. C'est l'effondrement. Pour s'en débarrasser, les détenteurs de papier vert achètent les Etats-Unis.
Les prix s'envolent.Pris entre la baisse de la valeur de la monnaie et l'augmentation de la valeur des biens, l'Amérique agonise à son tour. Fort de l'expérience de 1929, le président américain décide que tous les dollars détenus par des étrangers, ou à l'étranger, sont démonétisés.
 L'unique monnaie du monde n'existe plus.

L'Amérique met immédiatement le nouveau dollar pré-imprimé  en circulation .
 Seuls les américains peuvent l'échanger. Les avoirs étrangers sont gelés. La tempête se calme, l'ouragan est passé. Le Monde perd sa dette. L'Amérique aussi Il n'y a plus de débiteurs. Les pays pauvres reprennent espoir. Les pays plus riches qu'endettés, perdent leurs créances. Il n'y  plus de créanciers.
Le Sud espère, Le Nord désespère. Les débiteurs revivent. Les créanciers survivent."

Ce serait d'après l'auteur le prix à payer pour sauver l'outil de production et les producteurs, c'est-à-dire la richesse au détriment de son symbole, la monnaie, et de ses manipulateurs, les instituts monétaires et les banques. Tout cela décidé par un club...

Trait de gomme sur l'euphorie du lendemain de la victoire des Américains et des alliés dans la Golfe ?
Peut-être ! Cela ne modifie en rien les conclusions de l'auteur. Pour éviter d'être ruinés, en dépit de la disparition de leur dette, les pays d'Amérique latine vont s'insérer dans la même zone économique que les USA,
 la zone dollar.
 Elle va couvrir l'ensemble du continent, de la Pentagonie à l'Alaska en passant par les Caraïbes.
Mieux vaut allier matières premières et technicité et être riche ensemble que pauvre et seul. Déjà, le Canada a conclu des accords de libre échange avec les USA et les mexicains ont demandé leur adhésion.

Les Europe, selon Jacques de Brochard, répondent en agissant de même. Libérées de leur dette, elles perdent aussi leurs créances. A l'image de ce qui se passe sur le continent dollar, l'Afrique est invitée à se joindre à la zone Ecu pour créer l'ensemble eurafricain. L'Europe sauve l'Afrique d'elle même. La confédération Ecu, presque sédentaire en Europe occidentale, est prise entre l'Europe orientale nomadisée par les dogmes, l'Afrique noire nomadisée par tradition, et l'Afrique musulmane nomadisée par religion.
 Ils forment la zone Ecu.

L'épuisement de leurs gisements pétroliers transforment les Russes en clients fort convenables pour le Sud.
Tous les pays producteurs d'or noir de la région comprise entre la Méditerranée orientale et l'Inde, de la mer noire à l'océan Indien, ont perdu devises, titres, réserves, à l'exception de ce qui leur reste d'énergie fossile. Par réaction, par haine, et par vengeance, ils acceptent de s'unir de faire cause commune.
Les Russes accèdent aux mers chaudes. L'extrémisme athée des camarades du Nord, et l'intégrisme religieux des frères du Sud sont faits pour se compléter. Ils adorent un dieu unique, le nomadisme.
La zone rouble est constituée.

En Asie, le Japon perd ses immenses fortunes libellées en dollars et en biens à travers le monde. Il avait cependant eu le temps d'amasser un confortable magot sous forme de valeurs refuges et de biens divers.L'Asie n'a plus de dette. Les Nippons proposent de transformer en yen les avoirs de leurs voisins, Chine y compris.
La zone yen se découvre.

Le découpage étant fait, les monnaies ne sont plus convertibles; mais chaque zone possède toute sa gamme de matières premières. Revenir au troc est donc difficilement envisageable, sauf si les échanges compensatoires se réalisent à partir de biens industriels et technologiques, voire d'un panier de valeurs refuges.

C'est ce schéma qui, selon jacques de Brochard, serait envisageable pour demain.
Utopie, rêve ?

Nombre d'économistes le penseront. Mais n'oublions pas que l'auteur annonçait des années auparavant l'effondrement du communisme dans les pays annexés par l'URSS et l'écroulement du mur de Berlin en en fixant les échéances. Qui à l'époque aurait osé l'imaginer et l'écrire?

Et ne peut-on comprendre, à travers ce schéma, la persistance de l'indifférence de l'Union soviétique envers ses anciennes "colonies communistes", sa volonté de maintenir captifs les pays de l'actuelle Union soviétique, son désengagement de l'Afrique noire, sa pseudo neutralité dans la guerre du Golfe ou , ailleurs, la demande du
Mexique de rentrer dans la zone dollar ?

                               Bernard Grasseau









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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 15:37

Selon LEAP/2020
 l'année 2010 va placer l'Union Européenne au coeur de quatre contraintes stratégiques qui vont lui imposer des choix urgents dans un contexte d'effondrement accéléré du camp occidental, que l'on pourrait simplifier en le résumant au destin du dollar US.

Ces choix définiront durablement le rôle des européens dans le monde d'après la crise.
- Soit ils s'affirment comme des acteurs-clés de la structuration du monde de demain en affirmant leur propre vision de l'avenir et en cherchant les partenaires ad hoc sans exclusivité.
- Soit ils se contenteront d'être des victimes consentantes du naufrage de l'occident en suivant aveuglément Washington dans sa descente aux enfers...!

(il suffit de voir comment les indices des bourses européennes dépendent et suivent aveuglément les indices de Wall-Street pour apprécier l'importance de la situation à laquelle vont être confrontés les européens...!)
Bien que les Bourses ne soient pas un indicateur de la santé de l'économie mais de la vitalité du marché à court terme.

Dans le premier cas :
L'UE assumerait pleinement sa finalité historique de redonner aux européens la maîtrise de leur destin collectif.
dans le second :
Elle se révèlerait n'être que le pendant occidental du Comecon, appendice sans avenir de la superpuissance tutélaire..!

La faiblesse intellectuelle de l'actuel leadership politique européen (Union et Etats membres confondus) oblige à moduler les pronostics...

Dans tous les cas, l'UE étant la première puissance économique et commerciale mondiale; les conséquences de ces évolutions auront un impact direct et rapide dans le monde entier sur de nombreux facteurs économiques, financiers et géopolotiques.

 LEAP/2020 analyse quatre contraintes stratégiques pour lesquelles
L'UE va devoir apporter des réponses lourdes de conséquences à savoir:

1. Faire face à la rupture du système monétaire fondé sur le dollar et éviter de se retrouver sans recours devant la perspective d'1 EUR = 2 USD 
2. Eviter l'explosion des déficits budgétaires à la mode américaine et britannique (la France est mal partie)
3. Répondre à l'aggravation de la crise Iran/Israêl/USA et de la guerre en Afganistan en définissant une position spécifiquement européenne.
4. Apprendre à travailler de manière indépendante et constructive avec les nouveaux acteurs clés du monde d'après crise : Chine, Inde, Brésil et Russie notamment.

Ainsi,
1. Si les européens se contentent de regarder le dollar couler, leurs exportations vers les Etats-Unis et de nombreux pays aux monnaies liées au dollar US vont d'ici un an être totalement sinistrés, aggravant la crise économique et sociale dans l'UE.

2. Si les européens, et surtout les dirigeants de la zone euro, laissent filer les déficits publics, à l'image de ce que fait la France, la zone euro ca être soumise très vite à des conflits internes brutaux entre européens du Nord et européens du Sud.

3. Si les dirigeants européens se contentent de suivre l'axe Israël/Washington dans la question du nucléaire iranien et d'emboiter le pas à l'administration Obama pour l'Afganistan, ils vont entrer dans un processus de confrontation avec leurs opinions publiques, gages d'instabilité politique grave au sein de chaque Etats membres.

4. Si les européens refusent de discuter de manière indépendante de leurs intérêts communs éventuels avec les chinois, les indiens, les brésiliens et les russes, ils se privent tout simplement de tous moyen de faire valoir leur vision des choses en ce qui concerne les trois contraintes précédentes puisque ces pays représentent aujourd'hui les puissances sans lesquelles rien de décisif ne peut plus être mis en oeuvre.

La position de l'UE, et plus particulièrement de la zone euro, face au dollar va être déterminante pour les européens :
Sombrer maintenant avec Washington ou s'en sortir sans Washington.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 09:58

Un commentaire de presse de l'année 1930 :
" Beaucoup d'ordres d'achats...le Dow Jones vient d'indiquer un fort signal d'achat en clôturant au-dessus de 241; niveau où beaucoup de ventes ont eu lieu durant l'été. Cela reflète la puissance d'achat basée sur l'optimisme grandissant par anticipation de bons résultats commerciaux à venir en automne. la majorité des investisseurs ont indiqué avoir participé aux achats après avoir été baissiers de manière persistante depuis le début de l'année."

Kevin Harrington, directeur de gestion du groupe de fonds de couverture Clarium Capital Management LLC souligne :
"si c'est bien une reprise que nous vivons en ce moment, elle n'a rien de solide. Elle ressemble plus à une rampe de saut à ski, avec une relance court terme créant une bosse qui, au final, mène au précipice".
(Paul Tudor Jones, l'un des gestionnaires de fonds de couverture les plus prospères des Etats-Unis, tient le même discours)

 dans une entrevue au Warren Buffet New York Times, Warren Buffet avoue que sa société de gestion achetait moins d'actions et investissait plutôt dans des obligations de gouvernements et de sociétés. Cette attitude prudente vient du fait qu'il affirme que les problèmes que connait l'économie demeurent profonds.

Le 18/09/09, DSK président du FMI avouait : "La crise économique internationale n'est pas finie. Malgré certaines statistiques encourangeantes, le risque d'une morosité de la demande est plus importante que le risque d'inflation".

Le politicien américain Ron Paul, annonce que le battage fait autour de la grippe porcine permettra aux firmes pharmaceutiques, (essentiellement contrôlées par la pieuvre Rockfeller) de gagner la bagatelle de 8 milliards de dollars ! C'est une sommes colossale en période de crise. Et pour connaître les partis politiques au pouvoir des Etats-nations qui ont intérêt à cautionner ce scandale dénoncé récemment par le professeur Debré, il suffit de mesurer l'empressement des gouvernements à entrer dans le jeu des vaccinations !

C'est un coup de maître formidable confirmant la passivité, l'abêtissement des foules. Selon un sondage Ifop de l'été 2009, seulement un tiers des français sondés sont rétifs à toute vaccination.

Si on résume la situation :
- On a fabriqué une crise économique et un virus non naturel.
- On exige du citoyen qu'il finance les pertes des banques,
(permettant une formidable concentration bancaire qui va l'asphyxier)
-  on exige aussi qu'il cautionne un montage frauduleux où il va donner de l'argent à des laboratoires qui le
rendront encore plus malade et abaisseront considérablement ses défenses immunitaires

 l'OMS a décrèté que 450 morts sur une population mondiale de 6,75 milliards suffisent pour passer au niveau d'alerte 6 de pandémie, en fait l'OMS ne décide pas..; elle s'aligne sur les recommandations d'un groupe inconnu du public :
Le SAGE,  ( Stratégic Advisory Group of Expert on immunization)  c'est le SAGE qui a publié une
"recommandation concernant la vaccination".

Dans ce groupe siègent des experts pour vaccinations de l'OMS de divers pays en harmonie avec des représentants des firmes pharmaceutiques, et ils délibèrent sur les campagnes de vaccinations planétaires..;personne ne peut empêcher les membres du SAGE de posséder des actions des firmes dont ils prévoient d'imposer les vaccins et les médicaments contre la grippe à l'humanité tout entière.

Récemment, Denis Duclos a signé un article dans  Le Monde, journal de "gauche" de l'oligarchie (celui de "droite" étant Le Figaro) cherchant à ridiculiser les rumeurs infondées accusant l'OMS, Barack Obama, David Rockfeller, Georges Soros, etc..dêtre à l'origine d'un diabolique projet de réduction de la population mondiale.
Autrement dit : un génocide..!
 "Le Monde" présent Denis Duclot comme directeur du CNRS et le spécialiste des
 "grandes peurs" que traverse la société. 

 Ce titre ronflant est-il suffisant pour créditer ses affirmations ?

D'autre part doit-on  être "alarmiste" ?

Il semble que pour l'instant il s'agisse plutôt d'un "test"
 Dans son analyse le Docteur Vercoutère parle d'un "plan", un COMPLOT à tiroirs, que le "test" n'en restera pas là ..!

(Ces petits commis du système, que les grands médias en perte de lecteurs appellent à la rescousse pour tromper des gens bien peu réfléchis, seront bien vite oubliés dans quelques mois.;!)

Cette manière d'agir du "Monde" fait penser aux diatribes de J.Attali, baffouillant et disant tout et son contraire pour expliquer que le complot n'existait pas.

On en arrive à la triste conclusion que cette presse dominante est nuisible à la vérité !
Elle complote quotidiennement pour étouffer des vérités dérangeantes et préserver les menées des menteurs dont ils se font les complices.

(Exemple éloquent de cette presse : Le 25 octobre 2005, les grands groupes de presse reprennent en boucle cette phrase prononcée par le président iranien  Ahmadinejad , disant qu'Israël devait être rayé de la carte.
En réalité, Ahmadinejad avait dit que 
"le régime actuellement au pouvoir à Jérusalem devait disparaitre de la page du temps".
Les mots  "carte" et "rayé" n'ont jamais été prononcés...!).

Les budgets de ces grands groupes de presse sont-ils si limités qu'ils ne peuvent se payer un traducteur?
Ou alors sont-ils complotistes ?)

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 10:48

Par J-C Werrebrouck
professeur d'économie à l'université de Lille 2

Le système financier a plus que largement démontré sa capacité de nuisance sur les affaires humaines.
Après les mesures d'urgence requises pour éviter l'effondrement généralisé, le temps est venu d'entamer une refonte de la finance restreignant drastiquement sa liberté d'action, son emprise,sa puissance, afin de limiter sa dangerosité.

Voici ce que les chefs de gouvernement auraient pu déclarer, s'agissant de la régulation financière à l'issue du G20 de Pittsburgh :

Considérant qu'en septembre 2008, le monde n'a échappé que d'extrême justesse à un effondrement monétaire complet, effondrement jusqu'ici jamais rencontré dans l'histoire ;

Considérant que le dit effondrement était lié à des phénomènes spéculatifs de très grande ampleur, eux mêmes reliés à des endettements publics et privés d'une exceptionnelle amplitude ;

Considérant que l'ensemble de la régulation financière s'est nourrie à partir d'une représentation savante de la réalité des marchés financiers ;

Les chefs de gouvernement décident de faire rentrer dans le droit positif de chaque Etat ou groupe d'Etats représentés les dispositifs suivants :

1) il est mis fin à la déspécialisation des systèmes bancaires. Chaque système national est désormais composé de banques commerciales et banques d'investissement totalement séparés tant du point de vue juridique que du point de vue de la gestion.

2) Aucune banque qu'elle qu'en soit la nature ne peut dépasser un total de bilan représentant le 1/10 du PIB de l'Etat dans lequel elle déploie ses activités.

3) Les activités de titrisation mises en place au début des années 90 sont mises en extinction.

4) Les activités de trading ne se conçoivent que pour le compte de tiers, ce qui entraine un interdit général de ces mêmes activités pour le compte propre des banques.

5) Les effets de levier sont limités aux niveaux atteints au seuil des années 2000, soit un levier indépassable de 12;

6) Les activités financières sur les marchés de taux, et sur les marchés des matières premières et des produits de base, ne sont autorisés qu'aux seuls acteurs de l'économie réelle.

7) Les activités sur les marchés de produits dérivés sont réservés aux seuls acteurs de l'économie réelle.

8) Les plus-values de court terme (moins de 1 an) sont taxées à 100% et sont internationalement redistribuées en faveur du bien commun de l'humanité. Les plus-values de long terme (5 ans et plus) sont entièrement défiscalisées.

9) Les innovations financières ne peuvent être mises en pratique sans une étude approfondie, d'une instance internationale seule habilitée à autoriser la mise sur le marché des dites innovations.

10) Le régime fiscal s'appliquant à la distribution de crédits aux entreprises voit son assiette reposer sur une incitation à l'augmentation du volume des prêts accordés.

Au-dela, les chefs
de gouvernement s'engagent à démocratiser et à confier des pouvoirs supranationaux aux différentes instances internationales de régulation économique et financière, l'objectif général étant de réduire les graves déséquilibres de comptes extérieurs de nombreux pays, et des monnaies qui leurs sont associées.

(signatures des représentants des 19 pays les plus importants de la planète et du représentant de l'Union Européenne     Fait à Pittsburgh le ...)

Hélas, ces imaginaires décisions, ne relèvent pas de l'utopie, et seront peut-être prises un jour...
trop tardivement et dans un climat-
(l'approfondissement de la crise aidant)
- beaucoup plus lourd.

Etrange communauté de vue avec Newropéans...que de points communs..!!!

Le ralentissement actuel de la vitesse d'effondrement de l'économie mondiale, n'a été rendu possible que par l'immense effort de soutien financier public mondial des douzes derniers mois.
Mais le 'temps gagné" grâce à l'argent des contribuables du monde entier aurait dû être consacré à la remise à plat du système monétaire international puisqu'il est au coeur de la crise actuelle.
Pourtant, malgré les immenses cadeaux faits aux banques américaines et européennes, rien de sérieux n'a été entrepris de sorte que pour l'avenir le chacun pour soi s'impose désormais...!
(newropeans magazine)

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 10:16

Dans un article publié par l'hebdomadaire "l'Express" Jacques Attali répond à propos des "soit disant complots en tout genre" et souligne :
"qu'il faudrait avoir le courage, aujourd'hui, de s'attaquer aux règles du jeu et non aux joueurs
(les traders)
si l'on veut éviter que la partie tourne au carnage.."

Voici quelques propositions Monsieur Attali

L'Europe par le biais de l'Union européennne, dans le cadre de ses compétences ou par une action concertée de tous les Etats membres, pourrait  (et tôt ou tard DOIT) légiférer pour donner à ses banques, institutions financières et marchés financiers un cadre de régulation qui évite qu'une crise ne se reproduise. Cette régulation pourrait mettre en oeuvre les principes suivants:

1- Les banques sont les serviteurs de l'économie "réelle" et non les maîtres. Les banques fournissent les capitaux aux entreprises selon leurs besoins et sont rémunérées en  des services qu'elles rendent. Ce n'est pas aux entreprises de fournir des profits en fonction des exigences des banques et des marchés financiers.


2- Les banques ne participent pas à la création et à l'alimentation des bulles spéculatives. Même si des profits exorbitants peuvent être réalisés sur la pente ascendante d'une bulle, les risques lors de son éclatement, et ses effets nuisibles généraux pour la société entière, interdisent que les banques y participent. Ainsi, les banques ne fournissent pas de crédits à but spéculatif et n'engagent pas leurs fonds propres dans la spéculation.

3- Les banques cessent toute activité avec les paradis fiscaux...( il y en a..si si si en dépit de ce qui a été dit après le G20 j'en parle en connaissance de cause).

4- Les banques calculent leurs systèmes d'incitation sur un rendement long terme des activités de leurs employés et dirigeants.

5- la titrisation des créances et l'achat de tels titres est interdite

6- Les banques respectent scrupuleusement le ratio de BâleII entre fonds propres et engagements; toute activité hors bilan est interdite.

Suis-je un doux rêveur ?
NON ce programme a été proposé avant les élections européennes par NEWROPEANS, seul parti politique transeuropéen...!

Qu'en dites-vous Monsieur Attali ?

L'Europe peut servir d'exemple en la matière, si , la VOLONTE politique de nos leaders s'exprime
(doit-on dire hélas , où que cette VOLONTE est absente ???)
(..trop soumise à Londres et Washington ???)
pourtant l'argent public doit servir à préparer l'avenir de tous les Européens, et pas seulement celui des élites financières..!

Quant aux traders..qu'ils spéculent pour LEUR propre compte avec LEUR propre argent

L'Europe peut (et DOIT) mettre en oeuvre dès à présent une réforme profonde des structures et du fonctionnement des marchés financiers..!

Gouverner c'est prévoir ! (et prévoir c'est agir).

Or les remèdes appliqués jusqu'alors ne servent qu'à sauver ceux qui ont conduit l'Europe dans la crise en copiant le modèle américain.
 Il faut désormais "inventer" les méthodes et les instruments européens qui permettrons aux
 500 millions d'européens de traverser au mieux les difficiles années qui nous attendent.





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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 11:37

Depuis le 11 septembre 2001, l'administration BUSH a méthodiquement appliqué une partie du plan de "l'establishment".
A la fin de l'été 2006, les leaders du néo-conservatisme ont toutefois voulu dépasser les limites assignées par les marionnettistes. Peu l'ont dit ou l'ont vu, mais c'est la question de l'IRAN qui a poussé l'administration BUSH vers la sortie.

Ce serait toutefois une erreur d'analyse que de se focaliser sur l'IRAN car l'objectif des "initiés" est ISRAEL...

Avec Obama, les mesures les plus difficiles à faire accepter aux contribuables américains et au monde entier, y compris d'ailleurs aux sionistes, sont devenues réalisables. Finalement son caractère métis illustre parfaitement le rôle caméléon que "l'establishment" lui fait jouer sur l'échiquier, tant américain que planétaire.
Il parle en faveur des pauvres, mais il fait la politique des milliardaires.
 Il prétend défendre une cause, mais il fait le contraire.
 Obama est une marionnette idéale pour endormir les foules et, malheureusement, les analystes se refusent à comprendre ce que cache ce rôle de Janus.

Dans son discours d'investiture du 20 janvier 2009, le président Obama, un orateur hors pair, dit:
"Nous rejetons le choix entre notre sécurité et nos idéaux"
faisant référence aux libertés garanties par la Constitution américaine.
Mais en Juin 2008, pendant la campagne présidentielle, le sénateur Obama a intrigué beaucoup de supporters en soutenant le projet de loi de George W.BUSH, nommé FISA et voté par le Congrès.
Celui-ci permet, au nom de la "sécurité", au gouvernement fédéral d'écouter les conversations téléphoniques et de surveiller les communications sur internet sans le mandat d'un juge.
Que croire, les mots ou les actes?

Obama prétend être un défenseur des petits producteurs de maïs, sitôt élu, il a rassuré le lobby alimentaire:
"je crois que nous pouvons continuer à modifier les plantes en toute sécurité avec les nouvelles méthodes génétiques, encadrées par des analyses poussées des effets sur la santé et sur l'environnement et par une législation plus forte,basée dur les meilleurs avis scientifiques disponibles".

Et qui est le nouveau ministre de l'agriculture nommé par Obama ?
Tom Vilsack, gouverneur de l'Iowa. C'est un ardent défenseur des biotechnologies et notamment de Monsanto.

Lorsque le plan Paulson, destiné essentiellement aux banquiers de Wall Street et entièrement financé par le contribuable, fut rejeté par nombre de politiciens républicains furieux, c'est Obama qui permit à ce scandale d'Etat d'être  étouffé et de payer grassement les responsables.

Le discours d'Obama a mis l'accent sur "l'honnêteté" comme une de ses principales valeurs de sa présidence.
Mais sa nouvelle Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a refusé, devant la commission du Sénat chargée de la confirmer à son poste, de promettre que la fondation de son mari, Bill, révélera l'identité de tous ses donateurs passés, présents et futurs.
Comme l'a si bien écrit le "Wall Street journal", voici le spectacle d'un ex-président qui a fait le tour de la planète pendant dix ans afin de collecter 492 millions de dollars pour sa fondation, le plupart issus d'un assortiment de fripouilles, de dictateurs, de chasseurs d'avantages.

Et l'on nous demande de croire que rien de tout cela n'exercera la moindre influence sur la conduite de Mme Clinton comme Secrétaire d'Etat...le refus de transparence d'Hillary Clinton est bien loin de "l'honnêteté" à laquelle Obama fait référence.

Au fil du temps, on s'apperçoit qu'Obama est la marionnette de Z. Bzrezinski
Lorsqu'Obama a constitué son administration avec quelques sionistes,d'aucuns ont traduit qu'il était proche d'Israël..;
ils ont eu tort.
Obama a été élu pour imposer le plan des KHAZARS aux sionistes de droite.
Il a été choisi pour réaliser l'épisode final de la clique des Rothschild, programmé avant même la naissance de l'Etat d'Israël.
La droite juive sioniste n'est plus du tout dans les bonnes grâces du comité X

(A l'issue de sa visite aux Etats-Unis, l'actuel premier Ministre B.Netanyahu a bien compris le tournant historique qui s'esquisse. Un autre événement marque ce changement : la déconfiture de l'empire Bernie Madoff.
Avec l'effondrement de l'empire Madoff c'est une partie du nerf de la guerre du réseau sioniste de droite qui dérape.
En permettant cette déconfiture les réseaux KHAZARS du cartel bancaire ont considérablement les réseaux d'influence du lobby juif de droite).

L'objectif du "Comité X" étant de pousser les deux religions monothéistes hostiles au Nouvel Ordre Mondial,  à s'entre-déchirer.
( déclenchement d'une guerre entre les juifs et les islamistes)
Obama ayant été essentiellement choisi pour cela.



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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 08:27

Ce que les gens pensent..aujourd'hui, cet été:
 tous les experts du FMI et d'ailleurs disent que la reprise montre le bout du nez.
Ces gens-là répètent ce qu'on leur dit. Un jour c'est noir, un autre c'est blanc. Et plus les choses sont grosses, mieux les troupeaux les avalent...!
(selon la Lettre d'Informations Economiques Stratégiques Internationales)

Dans quelques semaines, nous assisterons à une très forte vague baissière sur les marchés financiers.
(Qui se souviendra alors des propos optimistes tenus par ceux qui sont censés diriger
le système financier planétaire?)
Il faut mettre les gens et les banques à genoux, afin qu'ils acceptent la mise en place d'un programme de centralisation du système bancaire par " l'establisment "(ou le cartel bancaire).
Dans le même temps, cela va entraîner la ruine des Etats et très probablement, à court terme, la dislocation de l'Europe actuelle.

Il n'y a jamais de hasard, mais toujours un symbole qu'il faut décoder. Par exemple, en choisissant de réunir le G8 à l'Aquila, en Italie, où s'est produit le séisme mortel dont les médias ont fait leurs choux gras, le message est le suivant:
ce qui se décide au niveau des gouvernements ne tiendra pas. Ils bâtissent ici sur du sable. Il faudra accepter le Nouvel Ordre Mondial avec son futur ministère de l'économie et celui de la Santé.
Vous n'aurez pas le choix.

Même Benoit XVI vient publiquement de choisir le camp du N.O.M
Le 7 juillet 2009, à quelques heures de l'ouverture du G8 et d'une rencontre privée très attendue entre Benoit XVI et B.Obama, le Vatican a diffusé certains commentaires:
" Ce 7 juillet 2009, Benoit XVI a présenté sa première encyclique sociale et a réclamé l'avènement d'un nouvel ordre financier mondial, soulignant l'urgence de la création d'une AUTORITE POLITIQUE MONDIALE et d'une réforme de l'ONU,
" pour gouverner l'économie mondiale, assainir les économies frappées par la crise, prévenir son aggravation et de plus grands déséquilibres, il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale"

Benoit XVI a expliqué aux évêques de l'Eglise conciliaire la nécessité d'accepter le plan du cartel bancaire.
Selon l'agence de presse du Vatican, cette "Autorité" ou cette instance constituerait
 "un degré supérieur d'organisation à l'échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance mondiale"


(Elle devrait, affirme Benoit XVI, "être réglée par le droit, se conformer de manière cohérente aux principes de subsidiarité et de solidarité", des valeurs somme toute conformes aux principes d'une véritable Eglise catholique. On voit que Benoit XVI, l'ami de la secte Opus Dei, s'interdit d'employer des expressions catholiques afin de ne pas froisser les "frères" du Nouvel Ordre Mondial.)

Dans son communiqué le Vatican ajoute que Benoit XVI précise que cette instance du cartel bancaire posséderait "la faculté de faire respecter ses décisions par les différentes parties", de même que "les mesures coordonnées adoptées par les divers forums internationaux"
Benoit XVI montre ainsi en pleine lumière le camp qui est le sien..!

Quelques heures seulement après la rencontre de Benoit XVI avec le président américain, rien n'a encore filtré, mais certains observateurs italiens et américains se  demandent si "l'Osservatore Romano" du Saint-Siège ne serait pas tombé, lui aussi, dans une certaine "obamania"..!

(Barak Obama n'est qu'une marionnette choisie depuis de nombreuses années par le petit groupe de personnes constituant l'exécutif du Nouvel Ordre Mondial. Il lui a été clairement expliqué alors une partie de la partition qu'il devait jouer. Ainsi à Chantilly (Etats-Unis) en 2008 l'exécutif du Groupe Bilderberg a adoubé Barack Obama.)

Il fallait un homme charismatique tel qu'Obama pour endormir les foules, calmer les chancelleries qui ne pouvaient plus voir les Etats-Unis à la sauce BUSH. Aujourd'hui, Obama arrive même à faire oublier les années BUSH et il fera illusion le plus longtemps possible avant le lever de rideau sur le prochain acte...


note:
La semaine prochaine 10/15 août
Le Trésor américain va "commercialiser"  75 milliards de $ de dette en Bons du Trésor
qui va acheter ?
Bonne question...
Les chinois ? ou les sociétés américaines "off shore"? ou le gouvernemnent US lui-même ...?
comme il l'a fait il y a 4 mois ..!
(ce qui a fait dire à Ambrose Evans Pritchard que l'Amérique a appuyé sur le bouton de la bombe financière nucléaire...!) 

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 10:20

Goldman Sachs, la banque qui rit dans les cimetières.
Pour goldman Sachs, ce n'est pas comment avant, c'est encore mieux qu'avant.

Débarrassée des ses rivales les plus encombranntes et tirant le meilleur parti de l'environnement inespéré créé par la crise financière globale, la première banque d'investissement de Wall Street a publié pour le second trimestre 2009 des résultats financiers records et mis de côté plus de 6 milliards de $ pour récompenser ses employés.

Dans les décombres encore fumants de la crise financière mondiale, la banque d'investissement affiche les meilleurs résultats trimestriels de son histoire et prépare pour ses employés des bonus records.
ce qui étonne, c'est l'étonnement de certains commentateurs peu avertis. La crise a en effet créé pour Goldman Sachs un environnement idéal, inespéré.

D'abord, Lloyd Blanfein et ses "golden boys" ont tiré de la crise la leçon la plus importante..pour ce qui importe aux banquiers, à savoir que le pouvoir politique, aux Etats-Unis comme ailleurs, n'aura très certainement plus les nerfs, après le tsunami provoqué par la chute de Lehman brothers, de laisser un établissement significatif majeur payer, par la faillite, le prix de ses erreurs.

Donc, Goldman prend des risques, plus même qu'avant la crise, selon l'indicateur le plus communément utilisé pour mesurer ce comportement. Ceux qui avaient averti que la gestion publique des turbulences financières allait créer un colossal "aléa de moralité" avaient vu juste. Nous y sommes.

Ensuite Goldman a utilisé largement, tous les instruments publics et variés mis à la disposition du système financier par la Réserve Fédérale des Etats-Unis et le Trésor américain, avec la bénédiction, plus ou moins enthousiaste du Congrès.En particulier, en adoptant au plus fort de la panique qui menaçait de la balayer comme ses consoeurs de Wall Street le statut de holding bancaire. Goldman bénéficie désormais d'une garantie publique qui, littéralement, vaut de l'or. En clair, cela signifie que Goldman a pu reconstituer ses réserves en capital a un coût extrêmement bas. C'est avec ces munitions que ses traders peuvent jouer.

ajoutons que Golman, comme les autres institutions financières, a aujourd'hui accès généreux à un océan de liquidités offertes à coût pratiquement nul par la banque centrale américaine, qu'elle prête très cher à ses clients.
Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, rappelons que la politique monétaire extraordinairement accomodante mise en oeuvre un peu partout par les banques centrales a pour objectif prioritaire de reconstituer les marges du système bancaire. 

En espérant, ce qui n'est manifestement pas le cas, que l'économie dite "réelle" en profitera par voie de conséquence parce que le circuit de financement des entreprises et des ménages recommencera à fonctionner "normalement". 

Dans la réalité, les entreprises qui le peuvent doivent faire appel aux marchés de capitaux pour lever l'argent que les banques refusent de leur prêter. Et qui organise ces émissions, commissions à l'appui ? ...
Goldman, que la crise a débarrassé de rivales encombrantes, affaiblies ou disparues corps et biens dans la tempête.

Rappelons, parce que cela a été relevé sans être pour autant expliqué, que Goldman Sachs, comme d'ailleurs plus près de chez nous la Société Générale, a été un des principaux bénéficiaires du sauvetage de l'assureur americain AIG. Qui avait pris cette décision, le jour même où sa rivale Lehman se voyait signifier un arrêt de mort?
Henry Paulson, secrétaire qu Trésor de Geroge W Bush et ancien ...patron de Goldman..!

Au temps pas très éloigné où Goldman Sachs était encore un partenaire privé, les associés gérants misaient leur propre argent. Avec parcimonie. Quand la firme a été introduite en bourse, une date clef dans l'histoire récente de Wall Street, les futurs "maîtres du monde" ont commencé à jouer avec l'argent de leurs clients.
Avec une bien plus grande libéralité.

Dans le monde "nouveau" né de la plus grave crise financière depuis les années trente, Goldman joue avec l'argent fourni bon gré, mal gré en abondance, par le contribuable...intéressante évolution..!
"Notre modèle n'a jamais vraiment changé" remarquait David Vinar, le directeur financier de la firme. Très juste. C'est l'origine du "nerf de la guerre qui n'est pas la même. Un détail..!
Protèger la minorité opulente contre la majorité...
(proposition qui est restée le principe fondamental du système démocratique américain..!)


 -Toutefois (comme le souligne Loïc Abadie)
Qu'est-ce-qui est le plus gènant :
- Qu'une banque commerciale fasse 3,4 Milliards de $ de bénéfice, (en grande partie grâce à l'argent que l'Etat et la FED jettent en abondance par les fenêtres, sans aucun contrôle),
 -   ou bien que l'Etat US vole aux générations futures et aux épargnants 2 000 milliards de $ en un an, pour réaliser des "relances" qui ne fonctionnent pas ?
- Une fois de plus la politique de l'Etat en faveur du crédit est la cause du problème..!

Dans un système à réserve pleine, où le crédit serait limité, chacun spéculerait avec "son" propre argent, pas celui des autres, et le problème de la spéculation excessive serait réglé de façon simple, naturelle, et sans contrainte..!
(c'est plus facile de trouver un bouc émissaire)

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 11:12

Lu sur Boursorama,

La crise, quelle crise?
les déficits, quels déficits?
les dettes, quelles dettes?
les faillites, quelles faillites?

Non, aboutissement (jusqu'à quelle limite?) d'un "NON SENS ABSOLU IMPOSE"  (imposé comme imposition et impôts, pourrait-on peut-être dire) à Bretton-Woods en juillet 1944.

Le gros problème : il y a quelque temps quelqu'un a dit : "Nous avons un gros problème" (sic) qui est de vivre dans un système monétaire non viable avec une monnaie de réserve sans fondement (depuis au moins 1970), et même depuis les accords de Bretton-Woods en 1944.

en effet; le "choix" en 1944 d'une MONNAIE D'UN SEUL PAYS COMME MONNAIE DE RESERVE ne pouvait que faire vivre  (DE FAIT)  ce pays avec des DEFICITS (et DONC à CREDIT) avec le risque de le rendre à terme,ou de le conforter, paresseux et belliqueux en lui permettant d'user et d'abuser du DROIT DE SEIGNEURIAGE. A l'époque, Keynes avait (parait-il?) déclaré que ce système portait en lui, dès sa naissance, LE GERME DE SA PROPRE DESTRUCTION;

Cette conséquence, VIVRE EN DEFICIT, donc à CREDIT SUR LE DOS DE LA PLANETE, INELUCTABLE dès LE DEPART, est connu sous le nom de paradoxe (ou dilemme) de Robert TRIFFIN, il a été exposé dès 1960,
nota : Le dilemme de TRIFFIN ou paradoxe de TRIFFIN tire son origine du système de Bretton-Woods, lequel rendait nécessaire le déficit de la balance des paiements des Etats-Unis pour alimenter le monde en moyens de paiement internationaux.

 Une telle situation contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des agents économiques étrangers envers la monnaie de référence. Les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable aboutissent donc paradoxalement à la perte de confiance envers cette monnaie.

Lors de sa conférence de presse du 04 février 1965,
 (extrait consultable sur le net et conférence complète visible sur le site de l'INA),
le Général De Gaulle avait parlé de PRIVILEGE EXORBITANT.

En usant et en abusant des privilèges qu'il procure  à certains, ce non système a été poussé depuis 65 ans, jusqu'à l'extrème et jusqu'à l'absurde, et jusqu'à aujourd'hui avec les dérives
 (et même le dérivés,c'est le cas de le dire)
les plus inimaginables, les plus invraisemblables et avec des montants absolument ASTRONOMIQUES.

Donc la crise monétaire systémique que nous vivons, contrairement à ce que l'on voudrait presque nous faire croire, n'est pas une fatalité ,
(en cette année de l'astronomie, ce n'est pas une météorite qui a percuté la terre),
car en effet, tout ce qui doit arriver arrive..comme l'a dit aussi Maurice Allais.

J'invite à lire (consultable sur le net)
- Robert TRIFFIN ("les comptes des Etats-Unis et leur impact sur le reste du monde" 
texte écrit en 1985..!
- Maurice ALLAIS ("la crise mondiale d'aujourd'hui. Pour une profonde réforme des institutions financières et monétaires")
livre écrit en 1999
et aussi le Monde Diplomatique (manière de voir) en particulier les article d'Ibrahim Warde, Christian de Brie, Gabriel Kolko, articles écrits pour certains depuis ..1964, etc..et d'autres ..!
(liste non exhaustive)

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 14:24

d'Edouard HUSSON : maître de conférences et Directeur de recherches en Histoire contemporaine de l'Allemagne et de l'Europe à Paris Sorbonne.

Comment ne pas revenir sur la révolution géopolitique qui a commencé la semaine dernière, à EKATERINBOURG ?

L'organisation de Shangaï (La Russie, La Chine, le Kazkhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan) a commencé d'envisager la création d'une monnaie commune de règlement des transactions commerciales au sein de la zone.

Réunis parallèlement par la Russie et la Chine le BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) a renchéri sur la nécessité de mieux réguler les relations financières internationales et de voir émerger de nouvelles monnaies de réserve officielles, à côté du dollar.

La presse allemande est très sobre, pour commenter des deux rencontres...(et pour cause..!)

La tonalité générale consiste à expliquer que la Russie et la Chine cherchent les moyens de contenir les effets de la crise sur leur économie. S'en tenir là, ce serait cependant ne pas voir le retournement qui se produit par rapport à septembre 2001. Les Etats-Unis apparaissaient tout puissants en Asie Centrale; et Vladimire Poutine avait soutenu "la guerre contre le terrorisme", y compris si cela signifiait accepter des bases américaines dans la zone d'influence russe.

Huit ans plus tard, les Etats-Unis sont toujours plongés dans la guerre d'Afganistan, et la Russie agit de concert avec la Chine sans consulter les Etats-Unis. Ces derniers ont tenté en vain d'être invité à Ekaterinbourg, au moins à titre d'observateurs.

La Russie et la Chine se sont permis d'accorder leur soutien à Ahmadinejad en plein sommet !

Le coup le plus spectaculaire est d'avoir associé le Brésil et l'Inde à la réunion d'Ekaterinbourg.
A présent, presque le moitié de la population de la planète réclame un nouvel ordre monétaire et financier international.

Les Etats-Unis n'auront pas d'autre choix que de répondre à l'invitation qui leur sera adressée maintenant qu'une position commune a été élaborée..!

(Et elle ne correspond guère à cette volonté du CFR et du Cartel bancaire de vouloir imposer l'abandon de leur souveraineté au profit d'institutions internationales...
programme établi par l'élite crapuleuse international..!)


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